Le Karate que nous pratiquons est une forme peaufinée du Shōtōkan, la méthode élaborée par le maître okinawaïen Gichin Funakoshi et mondialement popularisée par Masatoshi Nakayama sensei à la tête de la Japan Karate Association (JKA). Il suit la voie séculaire — le Bushidō — façonnée par l’esprit des anciens guerriers japonais : les samouraïs.

Le Karate n’est ni un sport, ni un jeu, et l’objectif n’est pas de glaner coupes et médailles. C’est un art martial authentique et ancestral, une voie d’accomplissement — un Budō — dont le but ultime est d’être capable, lorsque l’affrontement s’avère inéluctable, de mettre son adversaire hors d’état de nuire sur une seule technique d’attaque ou de défense (ikken ou ichigeki hissatsu).

Pour atteindre ce but, le corps et l’esprit doivent être développés simultanément grâce à une pratique intensive du kihon, du kata et du kumite, les trois éléments indissociables qui font du Karate un objet d’étude unique et indivisible.

« The reason why I set ichigeki hissatsu as my philosophy is because Karate is Budo, and the philosophy of Budo is to kill or be killed and there is no space for sentiment. You have to eliminate the will and the power of the opponent attacking you and therefore you have to defeat your opponent with one attack. » Master Mikio Yahara, SKM Issue 95 – April 2008.